Autres membres de la famille des Fagacées
Famille | Type | Durée de vie | Taille | Milieu | Floraison |
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Fagacées | arbre à feuillage non persistant | 20 à 35 m | forêts, parc | juin à juillet |
Il n’est sans doute plus à présenter, ses feuilles, longues, ovales et dentées, tout comme ses fruits, charnus et recouverts d’une protection d’épines, matures en octobre, le distinguant de tous les arbres. En hiver, on peut le reconnaître par ses rameaux lenticellés, ses bourgeons ovoïdes brun rouge couverts de poils très fins. Sous celui-ci se trouve un coussinet foliaire formé par la cicatrice laissée par la chute des feuilles.
Matthioli, au 16ème siècle, recommandait les châtaignes sèches contre les diarrhées et l’hémoptysie, pilées avec de l’orge et du vinaigre en cataplasmes contre l’engorgement des seins, avec du sel et du miel contre les morsures de chiens enragés. Au 17ème siècle, leur farine malaxée avec du miel et de la fleur de soufre « fournit un électuaire propre à ceux qui crachent le sang et toussent beaucoup ». Leur seconde peau « arrête puissamment les flux de ventre excessifs et de sang prise dans du vin austère » (Nicolas Alexandre) et, mêlée à partie égale d’ivoire râpé, on la dit excellente contre la leucorrhée. Grelet (1807) a conseillé, dans la dysenterie, de manger des châtaignes non débarrassées de cette peau. L écorce en décotion semble un remède efficace contre la diarrhée pour de nombreux auteurs ( action astringente). On peut également l'employer en gargarismes dans les maux de gorge. Les feuilles peuvent être utilisées en infusion (50g par litre d’eau bouillante) contre la bronchite et la toux. Les chatons séchés auraient des vertus anti-diarrhéiques prononcées.
Partie utilisée : la feuille Principes actifs connus : du tanin, des substances minérales, un glucoside . Action physiologique : serait surtout antispasmodique . Utilisation : essentiellement comme antitussif . Des spécialités vendues en pharmacie en contiennent : sirops, tisanes . Est également employé en parapharmacie : shampooing . Est utilisé en homéopathie ; existe en teinture mère.
Le plus vieux châtaignier connu mesurait entre 56 et 68 mètres de circonférence selon les sources et a vécu sur les pentes orientales de l’Etna jusqu’au 19ème siècle. Il avait entre 2500 et 3000 ans. Il était appelé « le châtaignier des cent chevaux » parce que, selon la tradition, 100 cavaliers pouvaient s’abriter sous ses branches.
Le bois est utilisé sous forme de perches coupées tous les 7 ou 8 ans pour la confection de pieux et d’échalas résistant bien aux intempéries. Pour le soin des cheveux, faire bouillir 2 poignées de feuilles séchées dans un litre d’eau. Passer et employer cette décoction pour rincer les cheveux blonds ou châtains auxquels elle donne des reflets cuivrés.
Fleur : Les fleurs poussent sur les rameaux de l’année. Les fleurs mâles sont de petits glomérules munis d’une bractée, formant de longs chatons cylindriques étroits, jaune pâle, à odeur de miel. Les fleurs femelles sont réunies par 3 dans une cupule hérissée de pointes, à la base des chatons mâles supérieurs. Certains arbres sont uniquement mâle ou femelle
Couleur : jaune pâle
Fruit : Généralement par 3, dans une bogue hérissée d’épines fines très nombreuses, s’ouvrant à maturité (Octobre) en 4 valves si la bogue est cloisonnée. Dans ce cas les fruits sont appelés «châtaignes». Dans le cas d’une bogue à fruit unique, celui-ci est appelé «marron». L’amande se trouvant à l’intérieur est enveloppée d’une enveloppe velue, le TAN, épousant ses contours. L’ensemble du fruit est recouvert d’une peau coriace, brune, avec un large hile à sa base et un bouquet de stigmates au sommet
Feuille: Longue de 20 cm, elliptique. Possède 20 paires de veines parallèles toutes terminées en dent de scie
Français : Castagnié
Nom anglais : Sweet Chestnut
Nom allemand : Edelkastanienbaum, Esskastanienbaum
Nom italien : Castagno
Nom espagnol : Castana comun = Castana europeo
Etymologie : De Kastania, ville grecque d’Asie Mineure (maintenant en Turquie). Sativa signifie «cultivé», Vesca «avide», «qui épuise le terrain»
Origine : Son aire d’origine s’étend du Portugal au Caucase et à l’Afrique du Nord. En France son endémisme est généralement admis en Corse, plus controversé dans les Maures et le massif des Cévennes.